Menace terroriste: les militaires belges restent en poste
Sur proposition du ministre de le la Sécurité et de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA), le Conseil des ministres a approuvé le maintien du déploiement de militaires sur le terrain, dans le cadre du protocole d'accord relatif à l'appui de la Défense au service de police intégré en vue d'assurer des missions de surveillance, a précisé son département dans un communiqué.
Après avoir recueilli l'avis du Comité stratégique du renseignement et de la sécurité, le Conseil des ministres a décidé du maintien du déploiement de "maximum 200 militaires" pour les sites et institutions placés en niveau 3, ainsi que vingt autres militaires affectés aux institutions européennes, pour un mois supplémentaire, à partir du 1er septembre.
Ce plan "Vigipirate à la belge" avait débuté en janvier avec des effectifs autorisés de 300 militaires, mais alors que l'ensemble du pays était placé en nouveau 3 en raison de menaces d'attentats dans la foulée de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo. Le nombre de militaires déployés avait ensuite été progressivement réduit à 160, a-t-on rappelé à la Défense.
L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) effectuera une nouvelle évaluation globale de la menace en vue de préparer les travaux du Comité stratégique du renseignement et de la sécurité.
De source gouvernementale, on justifie la remontée des effectifs par l'adjonction sur la liste des sites à protéger des ambassades des pays activement engagés dans la campagne aérienne contre les djihadistes de l'EI (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Canada, Australie, Pays-Bas, Danemark, Qatar, Jordanie, Bahreïn, Emirats arabes unis, Arabie saoudite et, depuis peu, Turquie).