"Grâce aux militaires, les enfants juifs ont pu retourner à l’école"

Lors du conseil communal d’Anvers, le bourgmestre Bart De Wever (N-VA) a réagi aux critiques sur l’engagement de militaires dans la ville. Si le niveau d’alerte revient à 2 en Belgique, les lieux qui abritent des membres de la communauté juive resteront tout de même sous haute protection, a-t-il fait savoir.
Nicolas Maeterlinck

A Anvers, les partenaires de la coalition ont émis de nombreuses critiques à l’égard de l’engagement militaire voulu par le bourgmestre. Mais pour Bart De Wever (photo), elles n’ont pas lieu d’être. Lors du conseil communal, il a rappelé que les écoles juives étaient restées fermées il y a quelques semaines encore.

"Soyons honnêtes, on ne peut pas dire que toute la ville est assiégée. Les militaires ne sont présents que sur certaines petites parcelles", a souligné le bourgmestre et président de la N-VA, pour qui les chiffres qui circulent sur le nombre de para-commandos à Anvers sont infondés.

La maison communale est, elle aussi, sujette à un renforcement de sécurité. "Vous aurez remarqué une hausse des mesures de sécurité au sein du bâtiment et dans ses alentours. Nous sommes habitués à ce que cette maison soit une maison ouverte, mais à mon grand regret, cette ouverture va devoir être limitée".

Bart De Wever a refusé de dire combien de temps les militaires resteront en place à Anvers. "Même si le niveau d’alerte passe de 3 à 2, ce ne sera pas le cas pour les lieux juifs", a-t-il fait savoir.

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