Jan Jambon veut renforcer les contrôles aux frontières de la zone Schengen

Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon demande à ce que les frontières des pays européens membres de la zone Schengen soient plus strictement contrôlées. A son arrivée au conseil des ministres, il a fait part de sa volonté d’augmenter la vigilance des fonctionnaires de la douane, "afin que chaque contrôle qui doit être fait le soit effectivement".

Les pays de la zone Schengen ont pour accord de permettre la libre circulation des personnes. Cet accord permet aux citoyens de voyager sans visa au sein de cette zone. Quelque 26 Etats de l’Union européenne en font partie. C’est également le cas de la Suisse. Une fois qu'une personne intègre cette zone, elle se retrouve dès lors libre d'y circuler comme elle l'entend.

A la suite des attentats contre la rédaction du Charlie Hebdo mercredi à Paris, Jan Jambon (photo) voudrait renforcer les contrôles aux frontières de la zone Schengen.

"Il faut faire en sorte que les contrôles aient effectivement lieu. Au niveau européen, on s’affaire surtout à s’assurer que les personnes en charge aient les moyens appropriés, les bases de données, etc. Mais si l’homme qui se trouve derrière la vitre pour contrôler les passeports n’est pas suffisamment vigilant, et qu’il fait passer les gens facilement, on se retrouve face à un gigantesque trou dans le réseau", a-t-il déclaré à la VRT.

Le ministre N-VA veut stimuler l’attention des douaniers "afin que chaque contrôle qui doit être fait le soit effectivement. Il faut que les pays Schengen soient sur la même longueur d’onde, mais c’est plus un travail pratique que législatif. Si les contrôles n’ont pas effectivement lieu, on peut passer comme on l’entend. La chaîne est aussi forte que le maillon faible", estime Jan Jambon.

En Belgique, le niveau d'alerte reste à 2

Le niveau de risque reste fixé à 2 sur une échelle de 4 en Belgique après une nouvelle réunion jeudi du collège de renseignement et de sécurité.

La situation est suivie de minute en minute alors que les autorités belges ont offert à leurs homologues françaises l'opportunité de bénéficier de leurs soutien et ressources si cela devait s'avérer nécessaire aux besoins de l'enquête.

En ce qui concerne la sécurité intérieure, la situation n'a donc pas évolué en Belgique au cours des dernières heures. "Si nécessaire, nous pouvons immédiatement relever le niveau de risque. Il n'y a aucune raison de paniquer", a dit Jan Jambon.

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