Les leçons de Kompany portent leurs fruits!

D’après les chiffres du ministre flamand de l'Emploi Philippe Muyters (N-VA), l'office bruxellois de l'emploi a redirigé l'an dernier quatre fois plus de demandeurs d'emploi vers son homologue flamand VDAB. Cette hausse est due à la campagne d'Actiris avec le Diable Rouge Vincent Kompany, selon un article du journal De Tijd paru mercredi. La campagne a également entraîné une hausse du nombre de chômeurs bruxellois qui apprennent le néerlandais via le VDAB.

Au total, Actiris aura dirigé 1.210 Bruxellois vers le VDAB en 2017, soit quatre fois plus qu'un an plus tôt. Parmi eux, 855 (71%) ont depuis passé un entretien avec un agent de l'agence de l'emploi flamande. La moitié de ces demandeurs d'emploi ont débuté un parcours d'accompagnement.

Le phénomène est dû en grande partie à la campagne d'Actiris avec le Diable rouge, Vincent Kompany, baptisée "J'apprends le flamand avec Vincent" appelant les demandeurs d'emploi bruxellois à apprendre la langue de Vondel pour trouver plus facilement du travail.

La campagne a également entraîné une hausse du nombre de chômeurs bruxellois qui apprennent le néerlandais via le VDAB. En janvier 2018, l'agence a organisé deux fois plus de formations qu'à la même période l'an dernier.

L'opération de communication avec Vincent Kompany était la première initiative concrète commune entre Actiris et le VDAB afin de contrer le chômage en Région bruxelloise, qui comptait en 2017 quelque 91.000 chercheurs d'emploi. La moitié des offres demandent en effet d'être bilingue dans la capitale.

"Les Bruxellois qui cherchent de l'emploi sont bienvenus en Flandre"

"Je suis heureux de voir autant de nouvelles personnes venir au VDAB", a commenté Philippe Muyters. "Le parfait bilinguisme de Kompany est un bon exemple. Cela pousse les jeunes à faire le pas".

"La Flandre a besoin de ces personnes, car partout où je vais, je constate qu’il manque de la main d’œuvre", explique encore le ministre flamand de l’Emploi. "Il y a toutefois une condition, qui est d’avoir une connaissance suffisante du néerlandais. C’est souvent un problème, auquel on peut remédier grâce à une telle action".

"Cela me convainc de lancer encore plus de campagnes similaires, afin d’inciter encore plus de monde à apprendre le néerlandais. Toutes les personnes sans emploi qui veulent passer de Bruxelles vers la Flandre pour travailler sont les bienvenues", conclut-il.

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