Rassemblement de 200 taxis pour protester contre les chauffeurs Uber
Le nombre de voitures a augmenté crescendo dans le courant de la matinée. Le rassemblement est resté statique et s'est déroulé dans le calme.
Une grande banderole portant l'inscription "Interprétation créative de la loi" a notamment été déployée, en référence à une déclaration publique du ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (SP.A), qui a heurté le secteur.
Quelques autres plus petites appelaient au respect des règles. De très nombreux chauffeurs Uber de Flandre et de Wallonie ont pris des licences limousine et viennent travailler à Bruxelles.
La délégation qui voulait remettre du pain sec au ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet, pour symboliser le régime auquel les chauffeurs de taxi sont contraints, s'est finalement ravisée.
La réunion en matinée de la délégation avec le ministre-président du gouvernement bruxellois, Rudi Vervoort, a duré plus d'une heure.
"Nous nous sommes sentis soutenus car il était très critique par rapport au modèle économique d'Uber et il a assuré qu'il ferait tout ce qui lui était possible pour faire respecter ce qui doit l'être dans les limites de l'étendue de son mandat", rapporte Philippe Lescot, représentant de la CSC-Transcom. "Il a appelé de tous ses vœux une négociation. De notre côté, on n'a jamais été fermés à cela".
Une seconde action statique devrait être planifiée en janvier, avant le 15 du mois. Le secteur ne souhaite pas qu'elle nuise à la population, mais d'autres mobilisations pourraient être plus fortes à l'avenir en l'absence d'avancée. Cela fait maintenant plus de 1.000 jours que le gouvernement bruxellois promet un Plan taxi.