Davantage de Bruxellois déménagent vers la périphérie flamande

Le nombre de personnes résidant dans la Région de Bruxelles-Capitale qui déménagent vers l’une des communes de la périphérie flamande est passé de 11.043 à 13.686 par an entre 2005 et 2015. C’est ce qu’indique une étude du gouvernement flamand sur l’évolution de cette périphérie. Elle souligne que le nombre de non-Belges qui quittent la capitale est plus élevé que le nombre de citoyens belges.

Selon le rapport du gouvernement flamand intitulé "Een blik op de Vlaamse Rand 2017" (‘Un aperçu de la périphérie flamande en 2017’), l’augmentation du nombre d’habitants quittant la Région bruxelloise pour s’installer dans les communes flamandes de la périphérie est davantage marquée chez les non Belges (de 2.254 à 4.256) que chez les Belges (de 8.789 à 9.430).

Entre 2006 et 2016, la population de la périphérie flamande a augmenté de 31.078 unités pour atteindre 424.099 personnes, avec une croissance relativement stable de 3.000 à 4.000 habitants en plus par an.

Les communes de Machelen (+18,1%), Zaventem (+15,3%) et Vilvorde (+15,3%) ont connu les augmentations les plus importantes. Celles d’Asse et Drogenbos ont également vu leur population croître de plus de 10%. Le nombre de ménages privés a augmenté de 6,6%, pour passer à un total de 168.924.

L’an dernier, quelque 62.954 habitants (14,8%) dans cette région périphérique avaient une nationalité autre que belge. Le plus haut pourcentage de citoyens d’origine étrangère a été constaté dans la commune de Kraainem (31,1%) et dans celle de Tervuren (26%). Par rapport à 2006, le nombre d’habitants non belges dans cette région a augmenté de 4%.

Plus de 35% de la population dans les communes de la périphérie flamande de Bruxelles est aujourd’hui d’origine étrangère. C’est seulement le cas pour 10,5% parmi les seniors de plus de 65 ans.

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