Le port d'Anvers va former des centaines de dockers

Le port d’Anvers, le deuxième d’Europe, est continuellement à la recherche de main d’œuvre. Selon l’organisation patronale Alfaport/VOKA, il y a en permanence, à tous les niveaux, un millier de postes qui ne sont pas ou difficilement comblés.

L'association des employeurs du port d'Anvers CEPA a décidé de former quelque 450 dockers. Ce total ne semble toutefois pas suffisant pour combler le manque de main-d'œuvre, a indiqué le directeur de la CEPA Guy Vankrunkelsven à la Gazet van Antwerpen : "Si cela ne tenait qu'à nous, nous passerions dès l'an prochain à 500 voire 600 nouveaux travailleurs dans le port."

"C'est encore très compliqué de trouver les bons profils à tous les échelons possibles", a commenté de son côté Walter Van Mechelen, président de l'organisation patronale Alfaport/VOKA. "Ce n'est certainement pas exagéré de dire que dans le 'grand port', il y a en permanence, à tous les niveaux, un millier de postes qui ne sont pas ou difficilement comblés.

2016, une année record

Cette forte demande en main d’œuvre peut en partie s’expliquer par les bons résultats économiques du deuxième port d’Europe : il a terminé l'année 2016 avec pas moins de 214,4 millions de tonnes de marchandises traitées, soit une hausse de 2,9%.

La croissance est attribuée majoritairement au trafic des conteneurs (+4,1%) ainsi qu'au vrac liquide (+4,5%). Le trafic des conteneurs passe aussi pour la première fois la barre des 10 millions d'équivalents vingt pieds (EVP, unité de mesure pour les conteneurs). Le vrac sec et le fret conventionnel sont respectivement en baisse de 9,8% et 2,4%.

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