Sanctions pour les entreprises renvoyant les plus âgés chez eux
Au cours de ces dernières années, un nombre croissant d’entreprises ont permis à leurs employés de ne plus venir au travail et de percevoir la majeure partie de leur salaire tout en restant à la maison. La banque ING et la Banque nationale, notamment, ont annoncé cette année qu'elles comptaient recourir à la "prépension 2.0", indiquent les quotidiens.
L’opérateur de télécommunications Proximus avait déjà eu recours à cette mesure. Contrairement à la prépension classique, ce sont les entreprises qui payent elles-mêmes cet arrangement. Elles n’envolent donc pas la facture à la sécurité sociale.
Le gouvernement fédéral, qui s'est donné comme objectif de garder les travailleurs plus longtemps au travail, voit cette évolution d'un mauvais œil et compte ainsi infliger des amendes. Selon l'âge des travailleurs, les entreprises qui recourent à cette mesure devront payer une "cotisation d'activation" de 10 à 20% du salaire brut des travailleurs renvoyés à la maison.
Cette amende sera due tous les mois jusqu'à la retraite effective du travailleur concerné. Les entreprises devront aussi prévoir une formation pour leurs employés ainsi écartés. Le coût de cette formation pourra être déduit de la cotisation d’activation.