De plus en plus de Wallons viennent travailler en Flandre

Le nombre de Wallons qui trouvent du travail en Flandre a grimpé de 23% en deux ans."Le VDAB (Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding) et son équivalent wallon le Forem travaillent davantage en collaboration", souligne le ministre flamand du Travail Philippe Muyters (N-VA).

En 2014, 13.498 offres d'emploi flamandes ont été acceptées par des Wallons. En 2016, c'était le cas pour 16.669 offres d'emploi, ressort-il des chiffres communiqués par Philippe Muyters en réponse à une question parlementaire.

"Cette augmentation est due notamment à une pénurie sur le marché du travail" au nord du pays, précise le ministre. "Le taux de chômage en Flandre est en baisse depuis plus d'un an. Il y a donc moins de forces de travail disponibles et les entreprises doivent aussi se tourner vers Bruxelles et la Wallonie."

"De plus, la collaboration entre le VDAB et le Forem a été renforcée", a déclaré Philippe Muyters à la VRT.

Les deux institutions utilisent le même système pour déterminer quelles sont les capacités et les compétences nécessaires pour un emploi, ce que vous devez savoir et ce que vous devez être capable de faire. Cela va au-delà d’un diplôme ou d’un curriculum vitae. Et grâce à cela vous pouvez facilement faire un sorte de trouver quelqu’un pour occuper un poste, éventuellement aussi des Wallons.
Le problème de langue est souvent résolu sur le lieu de travail. « Un des grands avantage est que vous pouvez apprendre e néerlandais sur votre lieu de travail, c’est une manière de faire sur laquelle mise de plus en plus le VDAB. "Et c’est une donnée intéressante pour les demandeurs d’emploi wallons", estime Philippe Muyters.

"La plupart des Wallons qui viennent travailler en Flandre habitent à la frontière linguistique, mais certains viennent de beaucoup plus loin", ajoute encore le ministre.


 

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