70% des magasins de nuit enfreignent la loi

Un nombre croissant de magasins de nuit ne respectent pas les règles en matière d’exploitation et ouvrent leurs portes aussi de midi à minuit. C’est ce qui a été constaté lors d’un contrôle de l’Inspection économique. Beaucoup de ‘nightshops’ ne prennent pas non plus un jour de fermeture hebdomadaire, qui est pourtant obligatoire.

De plus en plus de magasins de nuit ouvrent leurs portes de midi à minuit, alors que la loi les oblige à fermer entre 7h et 18h. Le ministre fédéral compétent en la matière, Kris Peeters (CD&V, photo), appelle l'Inspection économique à effectuer davantage de contrôles et demande aux parquets de poursuivre les commerçants responsables d'infractions, rapportent ce mercredi les quotidiens De Morgen et Het Laatste Nieuws.

Après une augmentation ces dernières années du nombre de plaintes déposées pour concurrence déloyale, le ministre de l'Economie Kris Peeters a demandé à l'Inspection économique de mener une enquête dans le secteur des magasins de nuit.

Entre septembre et décembre 2016, quelque 344 points de vente ont été contrôlés, dont 234 étaient en infraction: 44% d'entre eux pour non-respect des jours de fermeture, 36% pour non-respect des heures de fermeture et 33% pour transgression des règles sur les prix. Dix-sept pourcent des magasins contrôlés n'avaient même pas de jours de fermeture du tout.

"Sept magasins de nuit sur dix sont en infraction. Cela démontre qu'il y a un grand nombre de 'faux' nightshops qui opèrent une concurrence déloyale envers les boulangers, bouchers et épiceries de quartier. Nous prenons cela très au sérieux", assure Kris Peeters.

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