Bombardier: "Pas de perte massive d’emplois à Bruges"

Le patron européen de la multinationale canadienne, qui construit notamment des trains, dément que des centaines d’emplois sont menacés dans son usine brugeoise. C’est ce qu’a déclaré le ministre fédéral de l’Emploi, Kris Peeters (CD&V), à la suite d’un entretien avec Per Allmer, ce vendredi à Bruxelles. Les syndicats demeurent cependant inquiets.

"Absolument", répondait à Bruxelles Per Allmer ce vendredi, à la question de savoir si l’entreprise Bombardier a encore un avenir à Bruges (Flandre occidentale). Il venait de s’entretenir avec le ministre fédéral de l’Emploi Kris Peeters.

Les syndicats craignent pour leur part que la moitié des près de 500 emplois soient menacés parce que la production pour une grande commande des chemins de fer belges pourrait déménager en France et en République tchèque. Kris Peeters affirme que les emplois brugeois ne seront pas sacrifiés. Per Allmer n’a pas fait davantage de commentaires.

"Il m’a assuré que toute la commande M7 sera produite à Bruges", précisait Peeters (photo archives)."Je pars donc du principe que cela concerne toute la commande".

Les syndicats restent prudents. Il est en effet question de faire effectuer en France les travaux de soudage et de peinture pour les voitures à double étage de type M7. Pour sauver tous les emplois dans la Venise du Nord, il faut aussi attirer à Bruges la commande de nouveaux trams pour la société régionale flamande de transports en commun De Lijn.

"A la fin du mois de février ou au début du mois de mars, une nouvelle concertation est prévue dans le cadre d’un conseil d’entreprise spécial à Bruges", précisait encore le ministre Kris Peeters.

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