Les écochèques deviennent électroniques
D’après les ministres De Block et Borsus, les principaux avantages d’une version électronique pour les travailleurs salariés sont une réduction des risques de vol ou de perte, mais aussi le fait que les écochèques se trouveront sur la même carte de paiement électronique que les chèques-repas, ce qui permet de dépenser le montant avec beaucoup plus de flexibilité. Les employeurs auront, eux, moins de frais administratifs et ne devront plus prévoir de transport sécurisé pour ces chèques.
"Les écochèques électroniques représentent une importante simplification administrative pour les travailleurs salariés, les employeurs et les commerçants. Qui plus est, étant donné que les frais d'impression et de transport, notamment, de près de 25 millions d'écochèques disparaissent, notre économie peut économiser globalement 41 millions d'euros", a souligné Maggie De Block (Open VLD, photo), citée dans un communiqué.
"Les démarches administratives sont réduites pour les commerçants et, étant donné que les écochèques électroniques sont enregistrés immédiatement, le risque de vol ou de perte est désormais éliminé", a pour sa part souligné Willy Borsus (MR).
Les deux ministres soulignent que l'environnement en sort aussi gagnant vu la réduction des émissions de CO2, étant donné que le transport n'est plus nécessaire. "Nous épargnons ainsi 146 arbres par an".
Parallèlement aux écochèques électroniques, les travailleurs salariés pourront encore recevoir des écochèques en version papier à partir du 1er janvier 2016. Un système mixte sera également possible: des écochèques en partie électroniques et en partie en version papier.
Lancés en février 2009, dans le cadre de la Convention collective de travail n°98, les écochèques sont essentiellement accordés aux travailleurs du secteur privé. Ils constituent un avantage exonéré de cotisations sociales et d’impôt, à hauteur maximale de 250 euros pour chaque travailleur.
Il s’agit d’un chèque destiné à l’achat de produits et services à caractère écologique, notamment dans les domaines de l’économie d’énergie, des énergies renouvelables, de la gestion de l’eau, de la mobilité durable, de la gestion des déchets, et de la protection de la nature.
